en rêve j'ai plus de cran

Publié le

(mélo incompréhensible, que vous serez mignon de vous abstenir de lire)

j'ai pas le temps d'écrire un article.
il ya ce moment ou alex turner dit 'and i crumble completly when you cry'
ce moment ou dave monks dit 'this is not how we planned it'
ou brandon flowers sussure 'when you gonna realise it was just that the time was wrong'
quand kele okereke demande 'is your pain more worthy than everybody else'
ou alice glass dit un truc du genre 'alice attack'
quand les robots de daft punk articulent 'i'll miss you more than anything in my life'
a ce moment là ton coeur se serre et pour peu qu'il fassent un peu froid les larmes coulent et ton nez se bouche, parcque c'est trop beau. si tu additione tous ces moments c'est en ce moment ce qu'il ya a l'intérieur de moi dans la peur chaque jour de voir tout ça s'écrouler, alors que pour moi, c'était pour toujours.

tout ça est bien trop compliqué, quand en plus mon père me fuit un peu plus chaque jour, quand la maladie s'incruste partout autour de moi, que nombreux gens auxquels je tiens vont bientot subir une putain d'opération, quand noël arrive, quand 2009 arrive, comme dans la chanson, est-ce que ça sera pas comme on l'avais prévu ? c'est égoïste et mesquin j'ai tellement peur en fait. déjà que tout était terriblement fragile et près a s'écrouler a tout moment, la je sens qu'un connard a scié les pieds de mon petit univers, rien ne me touche vraiment, et pourtant tout m'atteind. j'ai des tas de mots dans la gorge mais ils ne sont que des décharges électriques de larmes, quand un dimanche après-midi en descendant d'un bus on réalise a quel point notre vie est liée et à quel point la souffrance de l'une c'est la douleur de l'autre, a quel point le bohneur de l'une fait le sourire de l'autre et a quel point en ce moment là, précis, au coin de la rue d'antibes, en face de ce magasin hello kitty pourquoi il a fallu que ça soit là, que l'on sorte les plus gros sanglots qu'on avait gardé depuis un bon bout de temps. il a fallu que ça soit là que je regarde les gens qui nous croisait d'un air éploré, là que je me dise que si je tenais sa main très très fort rien de tout ça n'arriverai, que si on faisais ce qu'on ne faisait jamais, aller dans un vrai café acheter des vrais chocolats liégois, si tout d'un coup on se la jouait au dessus de nos moyens, on le deviendrai surement et alors on serait plus nous et on serait plus touchées par ces merdes qui te touchent toi, petite fille, un jour je sais plus quand je t'ai définie comme ma meilleure amie parcque j'avais plus assez de qualificatifs et c'est resté, et ça fait quoi un meilleure devant ce mot banal, amie, ça fait que je sais détecter le moment ou la brillance de tes yeux passent de excitation a tristesse, je sais quand ta main serre un peu trop la mienne ou quand tu es un peu trop méchante avec moi pour aller tout à fait bien. je sais aussi très bien faire semblant de ne pas voir mais tes larmes dans tes boucles roulant roulant au dessus de tes taches de rousseur, s'embrouillant dans tes cheveux pour retomber en fine pluie sur tes cuisses de moineau, dans la pièce qu'on jouera tu sera ma petite colombe, mais tu l'es déjà. dans ce café, tout c'est effacé, on s'est pris une putain de pluie, on s'est fait fouetter la peau étrangement dénudé pour un début décembre par des grêlons assassins qui ne nous ont pas ramenées a la raison, non jamais, laissez nous là, au milieu d'un marché de noël débile, devant des polar bears en carton pâte, tout ça nous retiendras assez longtemps, loin des délires de fin d'adolescence, de ces conneries de peine de coeur oh et puis merde à l'amour et a tout ça, ça ma pourri, ça ne te pourrira pas, parcque toi tu as peut etre un minimum plus d'expérience, qui sait ? oh sous cette pluie, sous cette grêle puis sous ces projecteurs à trembler légèrement en récitant nos textes, oh j'avais la voix d'alex turner dans la tête je réentendais son crumble , comme un gateau, comme des miettes qui se forment petit à petit, les trois consonnes a la suite qui craquent dans ma tete, comme un grand, grand chateau de sable qui s'effondre, tellement grand avec des billets de train dedans, avec beaucoup d'heures passées devant un ordinateur, beaucoup trop finalement. ce que j'ai construis moi-même, ce qui ne se serait pas fait sans moi et en train de se détruire sous mes yeux, mes constructions folles que j'ai vues tenir elles s'effondrent, il n'y a personne pour solidifier tout ça, et même pas moi, et je regarde et je balbutie des mots du genre merde putain mais ça va s'arranger mais je me sens comme ce vers du cid que j'ai devant les yeux "je demmeure immobile, et mon âme abattue , cède au coup qui me tue" ouais bordel non, on cèdera pas.



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E
bah oui ça va, enfin moyen en fait mais bon, d'après ton article il en va de même pour toi, je sais pas de quoi tu parles mais je suis avec toi!<br /> ah je sais pas quoi dire.<br /> je sais jamais quoi dire à des posts personnels comme ça.<br /> j'ai parlé de a cross the universe à une fille en option aujourd'hui et elle connaissait pas, j'ai pensé à toi. <br /> et je punirai ma vérification de mots toutes mes excuses.<br /> xxx
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A
je t'aime tu sais. sans toi il y a longtemps que j'aurai cédé, que j'aurai sombré. je te dois tout.
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